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La leçon de Sinkewitz : Honte à lui une fois, honte à nous deux fois.

Après avoir trouvé des traces de dopage lors d’une course en février, l’UCI a banni Patrik Sinkewitz du cyclisme mondial.

Plus tôt dans la journée, l’UCI a informé le coureur allemand Patrik sinkewitz qu’il était provisoirement suspendu. L’Union cycliste internationale (UCI), dans un communiqué, l’a déclaré. Il a déclaré que la suspension provisoire restera en vigueur jusqu’à ce qu’une commission d’audition, convoquée par la Fédération allemande de cyclisme, détermine si M. Sinkewitz a violé les règles antidopage.

L’UCI a rapporté que des tests sur un échantillon de sang prélevé à Sinkewitz par le GP di Lugano en février de cette année ont révélé une hormone de croissance.

Cette suspension a été la première à être fabriquée en cyclisme sur la base d’un test de détection de l’hormone de croissance. C’est aussi l’un des premiers cas dans tous les sports, selon l’UCI.

Sinkewitz, un ancien vainqueur du Tour d’Allemagne a été licencié par T-Mobile après un test raté. Il a admis plus tard avoir utilisé de l’EPO de rappel sanguin (EPO) et avoir reçu des transfusions sanguines.

MOMENTUM, ALORS QUE L’UCI PREND LE CONTRÔLE DES COUREURS ET VICE VERSA
L’action de vendredi de l’Union Cycliste Internationale (UCI) a vu le peloton d’élite poursuivre sa défiance après l’interdiction des écouteurs radio qui menace de ruiner le début de la saison.

L’UCI prévoit de supprimer progressivement les radios bidirectionnelles car elles dépendent trop des équipes et ne peuvent pas être utilisées à des fins stratégiques.

Certaines équipes affirment que les radios sont vitales pour la sécurité, les coureurs et les directeurs sportifs pouvant avertir des dangers sur les routes tels que les déversements d’huile ou les virages dangereux en montagne.

L’UCI n’a pas changé malgré la menace des équipes cyclistes professionnelles jeudi de boycotter le Tour inaugural de Pékin, en octobre, pour protester contre l’interdiction.

L’annonce de vendredi a révélé que le peloton prévoyait de défier les ordres de l’UCI et de porter des écouteurs radio lors du GP E3 de Harelbeke (26 mars), de la semaine cycliste Coppi-Bartali (22-26 mars) et du Criterium International (26-27 mars).

Patrick Lefevere, directeur de l’équipe Quick Step, a déclaré que ce sont les coureurs qui ont pris cette décision et non les équipes. Ils en ont juste marre de ne pas être entendus par l’UCI.

Dans une lettre ouverte, Pat McQuaid, président de l’UCI, a déclaré que la question est devenue une lutte de pouvoir entre les principaux protagonistes de l’instance dirigeante du sport. Certains d’entre eux prétendent vouloir lancer une série d’échappées.

Selon l’Irlandais, l’UCI estime que les radios ne sont pas le véritable enjeu. C’est le pouvoir et le contrôle. Certains chefs d’équipe ont proposé des mesures pour créer une ligue privée appelée World Cycling Tour. Cela exclut l’UCI.

McQuaid a déclaré que la décision de l’UCI avait été prise après que les patrons de la télévision avaient averti que les radios pourraient être utilisées pour tuer un sport souffrant déjà du déclin de l’intérêt des sociétés de télévision.

Après une réunion au sommet avec les patrons de France Télévisions en 2008, McQuaid m’a informé que la poursuite de l’utilisation radiophonique du vélo se traduirait par une diminution des heures d’émission. Après cette conversation inquiétante, j’ai parlé avec d’autres médias de la question, et ils avaient tous des points de vue similaires. La télévision allemande n’a pas diffusé de cyclisme, en grande partie à cause de scandales de dopage. Cependant, ARD (chaînes) et ZDF (chaînes) continueraient à diffuser le cyclisme s’il était suffisamment convaincant pour attirer les téléspectateurs.

McQuaid a réitéré le manque d’intérêt de vendredi pour cette question lorsque l’UCI a organisé une série de tables rondes sur les écouteurs radio.
2008 et 2009.

Il pense que les coureurs subissent des pressions de la part de leurs équipes pour soutenir l’interdiction maintenant que l’interdiction a été mise en place. Il a également reproché aux représentants des pelotons de ne pas être plus proactifs face au grave problème du dopage.

McQuaid a déclaré que bien que rien n’ait changé, McQuaid dit que nous pouvons voir que 90% du peloton croit toujours qu’il ne peut pas vivre sans oreillettes radio.

Cette approche radicalement différente ne peut être remarquée que par l’UCI. Qu’est-il arrivé au peloton ? Les coureurs sont-ils sous pression ? Est-il possible pour eux d’exprimer leurs opinions?

Il a déclaré: « Malgré tous les progrès incroyables réalisés en matière de lutte contre le dopage, l’opinion publique pense que nous opérons dans une atmosphère de suspicion et de tension. »

Je n’ai jamais vu l’AIGCP ou toute autre instance représentative des cyclistes réagir aussi vivement aux scandales de dopage qui ont souillé notre sport.